Influence de la carence en microbiote sur les maladies considérées comme psychiatriques

J’ai rédigé cet article en 2016, il était hors ligne suite à un oubli de renouvellement de mon nom de domaine. Erreur de débutante.

La mode de la psychologie amène à interpréter de nombreuses maladies comme étant psychosomatiques. Cependant, de nombreuses maladies considérées comme psychiatriques aujourd’hui pourraient être en fait bactériennes et inflammatoires. La première est la maladie de Lyme, reconnue à l’étranger mais encore considérée en France comme une dépression déguisée en crise hypocondriaque. Pour l’avoir vécue, je vous garantis que cette maladie est tout sauf imaginaire. Une autre maladie considérée longtemps comme psychologique et qui s’est avérée être due à une infection bactérienne est l’ulcère de l’estomac. On l’a longtemps attribuée au stress et a une mauvaise qualité de vie, alors qu’elle est due à une bactérie. On a culpabilisé et psychiatrisé des malades pendant des années, alors qu’ils avaient juste attrapé un microbe.

Il me semble que de nombreuses maladies psychiatriques pourraient être bien mieux soignées si on arrêtait de dire des malades qu’ils n’ont plus toute leur tête, et qu’après les avoir écoutés, on les soignait en leur faisant manger les bons microbes de façon a rééquilibrer tout ça. Quant a savoir de la poule et de l’œuf qui était le premier, bien sur les deux sont intrinsèquement liés. Dans le cas de la maladie de Lyme par exemple, il se peut que la maladie et son accueil par les médecins fassent déprimer les malades, mais mon vécu me dit que Lyme en elle-même peut avoir un lien direct avec l’humeur des patients.

Pour certaines de ces maladies, soi-disant psychiatriques et neurologiques, le lien a déjà été fait avec une cause bactérienne. Je suis persuadée qu’il y a des choses à explorer de ce côté-là et que ces maladies pourraient en fait avoir une origine microbienne.

  • Lyme
  • Alzheimer
  • Parkinson
  • Troubles du spectre autistique.

Le sujet est sensible et très mal étudié, surtout en France. Il faudrait fouiller, ce que je ferais avec plaisir si j’en avais l’opportunité et les compétences.

Une analyse que j’aurais aimé faire si j’avais eu un jeu de données à ma disposition, du nombre d’AVC et de l’obésité par rapport à l’adoption de l’apéro en terrasse.

Causes possibles des troubles du spectre autistique

Je n’ai pas trouvé de jeu de données à analyser, mais le site du CDC aux Etats Unis me confirme un lien entre la naissance par césarienne et les troubles du spectre autistique.

En 1994 aux Etats Unis, 8 % des naissances d’enfants qui déclareront des troubles du spectre autistique se font par césarienne, contre 1 % de naissances d’enfants nés trop petits et 4 % sont des enfants prématurés.

Le CDC mentionne un lien avec l’âge des parents, reste donc à savoir s’il existe un lien âge des parents-occurrence de césariennes, et si lien il y a, ou est la corrélation et où est le lien de cause a effets.  Il est difficile de dire si c’est un facteur en soi ou un facteur indirect, qui aggraverait les risques de procréation assistée, de césarienne et de naissance multiple.

En revanche, 8 % est significatif mais ne confirme pas un lien direct de cause à effet. Il y a donc d’autres causes et corrélations à débusquer. Le CDC laisse le sujet ouvert. Pour ma part, je suis à peu près convaincue que sans être la seule raison, la naissance par césarienne ne permet pas le transfert de patrimoine bactérien que garantit la naissance par voie basse. Cela reste cependant à expliquer, critères scientifiques à l’appui. De plus, cela n’explique pas pourquoi des faux jumeaux d’enfants autistes sont moins touchés que les vrais jumeaux.  La recherche semble également démontrer que certaines affections génétiques favoriseraient l’apparition d’un ASD (Autism Spectrum Disorder)

La procréation médicalement assistée doublerait le risque d’ASD.

Source CDC à nouveau. Il n’est pas clair si c’est une cause directe ou simplement un élément aggravant les risques de naissance prématurée, d’enfant en sous poids ou par césarienne qui semblent eux être des causes directes ou indirectes. Dans le cas d’une FIV, le risque est moins grand que dans le cas d’une injection intra cytoplasmique (ICSI). Cette tendance n’est pas expliquée par le CDC qui conclut un besoin de recherches supplémentaires, et j’avoue être en panne d’intuitions fumeuses sur ce point. En dehors du constat que plus la méthode est intrusive et interventionniste, et plus elle accroit le risque. Il faudrait voir si la paroi de l’ovule qui est dans un cas respectée et dans l’autre franchie par une technologie, ne comporte pas d’éléments protecteurs qui seraient perdus en route.

Le CDC et l’OMS indiquent qu’il n’existe pas de traitement soignant les troubles du spectre autistique, cependant les tests dont j’ai eu écho donnent de bon résultats en utilisant des antifongiques. Les effets de températures chaud et froid fonctionnent également, comme pour la maladie de Lyme. Je suis pour ma part persuadée que l’autisme est également une maladie infectieuse d’origine bactérienne. Pour l’instant, le seul traitement de l’autisme recommandé par l’OMS est la psychothérapie comportementale.

Causes possibles des troubles du spectre autistique

Je n’ai pas trouvé de jeu de données à analyser, mais le site du CDC aux Etats Unis me confirme un lien entre la naissance par césarienne et les troubles du spectre autistique.

En 1994 aux Etats Unis, 8 % des naissances d’enfants qui déclareront des troubles du spectre autistique se font par césarienne, contre 1 % de naissances d’enfants nés trop petits et 4 % sont des enfants prématurés.

Le CDC mentionne un lien avec l’âge des parents, reste donc à savoir s’il existe un lien âge des parents-occurrence de césariennes, et si lien il y a, ou est la corrélation et où est le lien de cause a effets.  Il est difficile de dire si c’est un facteur en soi ou un facteur indirect, qui aggraverait les risques de procréation assistée, de césarienne et de naissance multiple.

En revanche, 8 % est significatif mais ne confirme pas un lien direct de cause à effet. Il y a donc d’autres causes et corrélations à débusquer. Le CDC laisse le sujet ouvert. Pour ma part, je suis à peu près convaincue que sans être la seule raison, la naissance par césarienne ne permet pas le transfert de patrimoine bactérien que garantit la naissance par voie basse. Cela reste cependant à expliquer, critères scientifiques à l’appui. De plus, cela n’explique pas pourquoi des faux jumeaux d’enfants autistes sont moins touchés que les vrais jumeaux.  La recherche semble également démontrer que certaines affections génétiques favoriseraient l’apparition d’un ASD (Autism Spectrum Disorder)

La procréation médicalement assistée doublerait le risque d’ASD.

Source CDC à nouveau. Il n’est pas clair si c’est une cause directe ou simplement un élément aggravant les risques de naissance prématurée, d’enfant en sous poids ou par césarienne qui semblent eux être des causes directes ou indirectes. Dans le cas d’une FIV, le risque est moins grand que dans le cas d’une injection intra cytoplasmique (ICSI). Cette tendance n’est pas expliquée par le CDC qui conclut un besoin de recherches supplémentaires, et j’avoue être en panne d’intuitions fumeuses sur ce point. En dehors du constat que plus la méthode est intrusive et interventionniste, et plus elle accroit le risque. Il faudrait voir si la paroi de l’ovule qui est dans un cas respectée et dans l’autre franchie par une technologie, ne comporte pas d’éléments protecteurs qui seraient perdus en route.

Le CDC et l’OMS indiquent qu’il n’existe pas de traitement soignant les troubles du spectre autistique, cependant les tests dont j’ai eu écho donnent de bon résultats en utilisant des antifongiques. Les effets de températures chaud et froid fonctionnent également, comme pour la maladie de Lyme. Je suis pour ma part persuadée que l’autisme est également une maladie infectieuse d’origine bactérienne. Pour l’instant, le seul traitement de l’autisme recommandé par l’OMS est la psychothérapie comportementale.

Des chiffres épidémiques        

L’OMS donne le chiffre de 1 enfant sur 168 présentant des troubles ASD, le CDC donne 1 pour 68 aux États Unis. Le chiffre monte à 1 pour 42 chez les garçons, contre 1 pour 189 chez les filles. Ce qui donne une prévalence pour mille enfants passée de 6,7 en 2000 à 14, 6 en 2012. A moins que cela repose uniquement sur une amélioration du diagnostic (le CDC n’est pas formel sur ce point), les chiffres sont juste alarmants.

L’augmentation rapide du nombre de cas et le peu de traitements disponibles explique peut-être la panique des parents et les théories complotistes qui accusent les vaccins. D’autant que dans le cas des vaccins, les métaux lourds sont accusés, j’avoue que je n’ai jamais bien compris le lien.

L’autisme, une infection nosocomiale

Me trotte dans la tête l’idée que les ASD seraient une sorte très spécifique d’infection nosocomiale de la naissance. Ou plutôt de désinfection. Bizarre, vous avez dit bizarre. Oui mais moi je ne suis pas une scientifique, je peux donc imaginer n’importe quoi et tenter de le vérifier après. Cela expliquerait la fragilisation de l’enfant par la naissance par césarienne, alors que la naissance par voie basse permet un transfert de bagage bactériologique au rôle protecteur. L’infection se contracte plus facilement sur un terrain vierge de tout héritage de la mère, ou presque. Cela n’explique cependant pas le rôle des gènes dans l’histoire. Malheureusement les données en accès libre manquent pour vérifier ma fumeuse idée.

L’idéal serait de pouvoir conforter ces données, et de les enrichir de données géographiques sur l’autisme. Les États-Unis ont une base de données très conséquente concernant l’autisme, cependant il faut une accréditation pour y avoir accès. C’est très frustrant. J’aurais voulu mettre mon nez dans le contexte péri natal des enfants avec ASD, mais ça n’a pas été possible pour l’instant. Il serait intéressant de voir si premièrement l’occurrence des infections nosocomiales est liée à la taille de l’hôpital, et deuxièmement si l’incidence de naissance d’enfants diagnostiqués autistes par la suite peut être reliée à l’une ou l’autre de ces deux données. Il semblerait logique que les grands hôpitaux aient plus de moyens de lutter contre les infections nosocomiales, mais provoquent également plus de dégâts en cas d’infection déclarée, s’ils soignent plus de monde en même temps. J’ai simplement déduis des données françaises que les efforts de lutte contre les infections nosocomiales ne sont pas corrélés avec la taille des établissements. Quant au nombre et à la nature des infections déclarées, je n’ai pas trouvé cette information sur data.gouv.fr. Pour l’instant, le mystère reste entier.

Autisme et droits de l’homme

L’OMS note les atteintes aux droits de l’homme dont sont victimes les personnes atteintes d’ASD (Autism Spectrum Disorder). Vu les chiffres de prévalence, il serait peut être temps de prendre des mesures pour que les droits de ces personnes soient garantis.

La question que pose également James Lovelock, est celle d’ajouter aux droits de l’homme des devoirs humains envers notre environnement et le biote tout entier. Pour la simple raison que si on fait toujours passer l’homme en premier et jamais le reste de la biosphère, la situation sera tellement dramatique que les droits de l’homme ne pourront plus être respectés de toute façon.

Je vais plus loin. Si l’on considère que les nouvelles espèces naissent brutalement d’une nouvelle symbiose créée par des bactéries parasites ou symbiotiques, il est tout à fait envisageable que s’il existe, le parasite impliqué dans l’autisme soit en train de diviser l’espèce humaine en des espèces différentes, qui seront fonction de l’adaptation des individus à ce nouveau germe. Lynn Margulis cite le cas d’une espèce de mouches divisée en deux espèces distinctes par un germe parasite.  (« Symbiotic planet », 1998).

C’est pousser la réflexion et l’imagination un peu loin, et j’ai conscience que ce que je dis est dingue. Mais encore une fois, n’étant pas scientifique je n’ai pas de limites imaginationelles et ne crains rien d’un procès en sorcellerie.

Pollution aux antibiotiques et bactéries résistantes

L’idée m’est venue d’une étude qui avait été faite en Italie pour mesurer les quantités de cocaïne prises par la population. Dans une ville italienne, les chercheurs avaient comparé le déclaratif, ce que les gens disaient prendre ou ne pas prendre, aux doses effectivement retrouvées dans les urines des gens écoulées dans les rivières. Ils avaient trouvé dans les égouts de la ville des quantités bien plus importantes que ce que les déclarations des gens voulaient bien faire croire. Il serait intéressant de comparer de cette façon les doses d’antibiotiques prescrites par les médecins, et les doses d’antibiotiques effectivement consommées. Je pense notamment aux antibiotiques utilisés pour l’élevage et présents dans la nourriture. Je suis prête à parier que manger au fast food du coin ou se faire livrer un dîner pizza – glace à la maison doit pourvoir la population en une dose non négligeable d’antibiotiques cachés. Reste à savoir si c’est effectivement mesurable et si les égouts nous fourniraient des informations valables. Je ne sais pas du tout si les antibiotiques se retrouvent dans les urines comme la cocaïne. Il me semble que ça doit être mesurable également dans les océans. Pauvres océans qui récupèrent toutes nos bêtises.

La prochaine hypothèse à vérifier, serait de savoir s’il n’y a pas eu une épidémie de césariennes ou une ruée sur les antibiotiques après la seconde guerre, qui expliquerait la naissance d’une génération boomer déficiente en ocytiocine.

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